dimanche 16 octobre 2016



DIALECTIQUE DES JEUNES
Rue 19 et 20-I, Radio Voix de l’Ave Maria (98.5FM), Archevêché du Cap-Haïtien, Haïti
Audio Now : 832 551 50 09 USA /Canada et 829 947 52 56 République Dominicaine
dialectiquedesjeunes.blogspot.com



Tel : (509) 3772-2107 / 3898-7987 / 3831-4484 / 3202-0820
 


PROJET DE PROMOTION POUR LA SANTE MENTALE


Présentation de Dialectique Des Jeunes
Dialectique Des Jeunes est un groupement où des jeunes se réunissent pour se former, réfléchir, agir et réaliser des activités socio-éducatives, culturelles, entrepreneuriales et scientifiques dans le but d’apporter sa pierre participative à la construction d’une Haïti rénovée.

Dialectique des Jeunes est aussi une émission de radio animée par et pour des jeunes et poursuivant également les objectifs précités en s’interdisant toute prise de position politique partisane et toute discrimination basée sur la race, le sexe, la religion, l’origine ethnique, l’âge, la couleur ou le handicap. Elle est diffusée chaque dimanche à 11 heures (heure locale) sur les ondes de la radio de la Voix de l’Ave Maria.

Justification du projet
A l’heure actuelle, les valeurs s’effritent considérablement chez les jeunes. Ce qui occasionne l’influence et la dépendance à l’alcool, la drogue, la violence, l’intolérance, l’irrespect, l’incompréhension, l’égoïsme, l’égocentrisme, le déni de soi, le sexisme, le je-m’en-foutisme, etc. Les maux rongent les jeunes de toutes parts, principalement dans les milieux initiaux de socialisation : la famille, l’église et l’école. Cette dernière est le lieu le plus influençable pour les jeunes à travers les interactions effectuées entre eux et leurs camarades, leurs professeurs et tout le staff de la direction.
L’avenir du pays dépend des jeunes d’aujourd’hui. Ce qui nécessite alors une éducation de qualité accessible à tous compte tenu aussi de la baisse considérable des résultats scolaires. Peuvent en témoigner des directeurs d’école. On essaie de trouver des solutions là où elles ne sont pas, car ce décroissement est la résultante de la sous-estimation, d’un excès de confiance en soi, du stress, de la paresse, de l’angoisse ; ce qui reflète le côté psychique de la question. D’où la nécessité d’attaquer ces problèmes par des mains adéquates.
Bien avant le séisme dévastateur du 12 janvier 2010, le besoin du renforcement de la santé mentale et du soutien psychologique était prévalent en Haïti. Avec le tremblement de terre, ce besoin s’est multiplié et amplifié. Selon les estimations de Mars-Kline[1], la prévalence de personnes souffrant de troubles mentaux et psychologiques a augmenté de façon alarmante. Les services de santé mentale publique se limitent uniquement au niveau des soins tertiaires. A ce constat combien frappant s’ajoute le manque de la promotion et la vulgarisation de la psychologie et de la santé mentale comme fondement essentiel du bien-être subjectif et collectif, ce qui renforce davantage les croyances culturelles dans le surnaturel et le mysticisme.
Pour avoir une idée de la santé mentale en Haïti, nous citons pour vous un extrait d’un article publié le 18 octobre 2013 par le quotidien Le Nouvelliste :
… En 2001, 13 % des citoyens présentent une forte détresse psychologique. Le nombre de personnes souffrant de problèmes de santé mentale semble augmenter après le séisme du 12 janvier 2010 : 20 000 personnes ont été suivies pour un problème de santé mentale.
Par ailleurs, les adolescents constituent une catégorie largement touchée par la problématique de santé mentale. Beaucoup d’entre eux souffrent de trouble de l’apprentissage et présentent des états dépressifs. Pourtant, ils ne reçoivent aucun service lié à leurs âges…
… En outre, il faut mentionner le nombre insuffisant de professionnels en santé mentale. En effet, Haïti compterait 23 psychiatres, dont la moitié est âgée de 70 ans et plus, 10 infirmières spécialisées en psychiatrie et un nombre très réduit (moins de 50) de psychologues, de travailleurs sociaux et d’ergothérapeutes. En plus, les psychiatres se concentrent à Port-au-Prince et ses environs ce qui compromet le traitement des habitants dans d’autres régions rurales...
… L’argent alloué par l’Etat à ce secteur reste très négligeable. GRAHN[2] (2010) rapporte qu’un pour cent du budget national est alloué à la santé mentale. Leconte et Raphael présument aussi que les dépenses en santé sont inferieures à 1 % du produit intérieur brut...[3]
Par conséquent, il faut avoir une meilleure politique de santé mentale en Haïti. Il est alors  impératif de remédier à cette situation puisque avoir une bonne santé mentale s’avère incontournable pour bien agir contre tous ces maux qui ne cessent de corroder la jeunesse qui est l’avenir du pays. De ce fait, aujourd’hui nous voulons apporter une pierre participative à la promotion de la santé mentale en Haïti tout en favorisant un climat d’interaction  entre les élèves et les spécialistes de la santé mentale, ce, pour une meilleure compréhension de l’importance de la psychologie dans la vie quotidienne et une orientation vers une prise en charge adéquate.

Objectif du projet
Dialectique Des Jeunes de par sa mission d’éducation et de formation et en se souciant du bien être psychologique chez les jeunes qui sont l’avenir du pays, propose d’apporter sa pierre de contribution comme élément de réponse à la cure de tous les maux qui gangrènent notre société. Il s’agit de réaliser gratuitement des conférences dans au moins 15 écoles avec différents psychologues tels : Turenne Evans, Milcin Emmanuel, Esmeralda Désir, Père Sylvestre André, Louino Saint-Germain et des travailleurs sociaux : Stanley Karly Jean Bernard, Emmanuel Révange autour du thème central : « Une jeunesse éclectique, berceau d’un futur éclairé »
Les sujets suivants seront abordés dans une conférence de trois heures pour chaque établissement scolaire :
Ø  Gestion du stress et des crises de convulsion en milieu scolaire.
Ø  Importance des activités parascolaires.
Ø  L’estime de soi et l’entraide à l’école.
Ø  L’équité du genre en milieu scolaire.
Le jour et l’heure seront fixés en fonction du calendrier établi entre Dialectique Des Jeunes et l’école. Une équipe de quatre (4) membres au minimum, déléguée par Dialectique Des Jeunes, accompagnera les conférenciers dans chaque établissement. Les conférences peuvent se dérouler simultanément dans plusieurs écoles.
Le lancement de l’activité se fera le vendredi 21 octobre à 9 heures 30 à l’auditorium de l’Alliance Française de Cap-Haïtien a la rue 15 B-D.

Des exigences et des conditions et des clauses
L’établissement scolaire mettra à la disposition de DIALECTIQUE DES JEUNES un espace confortable pour les conférences y compris de l’électricité, un écran et un projecteur.
Il est demandé aux psychologues de chaque établissement scolaire à l’intention duquel les conférences seront organisées d’être présents lors du déroulement de celles-ci.
Après les conférences, les personnes qui auront besoin d’une assistance spéciale seront référées au psychologue attaché à l’établissement. Au gré de celui-ci de permettre au conférencier d’exécuter le suivi.
Si l’institution scolaire n’a pas de service psychologique, il sera au loisir du psychologue ou travailleur social-conférencier d’effectuer le suivi.
Tout suivi ou prise en charge psychologique qui se fera par le psychologue de l’établissement scolaire engage automatiquement la responsabilité de l’école.
Il sera très utile à DIALECTIQUE DES JEUNES de rester informer de l’évolution de toute prise en charge faite à partir de la conférence par le psychologue de l’école en vue de constater l’accomplissement de la finalité du projet.
Tout suivi ou prise en charge psychologique qui se fera par le psychologue ou le travailleur social-conférencier engage automatiquement la responsabilité de DIALECTIQUE DES JEUNES dans le sens qu’elle doit veiller à ce que le suivi ou la prise en charge soit complète. Cependant, le patient, le cas échéant ses parents, ses personnes responsables ou son tuteur, s’il est mineur, a le libre consentement de ne pas continuer le suivi ou sa prise en charge.
Pour cela, DIALECTIQUE DES JEUNES requiert de ces professionnels leur contribution à ce projet en diminuant les frais de leurs premières consultations à moitié prix.
Les professionnels informeront mensuellement DIALECTIQUE DES JEUNES de l’évolution de leurs patients.
Le regard attentif de DIALECTIQUE DES JEUNES sur l’évolution des patients ne compromet aucunement le secret professionnel des prestataires de soins.
DIALECTIQUE DES JEUNES garantie la totale confidentialité des informations fournies par les professionnels. Elles ne seront utilisées que comme statistiques avec le plus grand anonymat possible.
DIALECTIQUE DES JEUNES se dédouane de toute responsabilité qui pourra résulter de toutes fautes, qu’elles soient professionnelle, éthique, déontologique ou autres, de la négligence, ou tout autre cas, de la part des professionnels, pouvant causer dommage et/ou porter préjudice aux patients.
DIALECTIQUE DES JEUNES se dédouane de toute responsabilité qui pourra résulter d’un mauvais agissement du patient.
DIALECTIQUE DES JEUNES est l’organe arbitral de tout différend qui peut naitre entre les prestataires de soin et les patients.
Au cas où la responsabilité de DIALECTIQUE DES JEUNES serait engagée, que l’on procède selon la loi haïtienne sur l’arbitrage et les contrats.
Au cas où se présenteraient des conflits devant DIALECTIQUE DES JEUNES, celle-ci dans un délai raisonnable informera de la saisine, structure, composition, procédure, sentence et de tout ce qui est relatif à elle comme étant une instance arbitrale.
Pour tout autre différend, veuillez vous référer à ce contrat, à la loi haïtienne des contrats et celle portant sur l’arbitrage.

Public cible
Les élèves de troisième à philo des différents établissements scolaires du département du Nord.

Finalité du projet
Après ces suites de conférences, les élèves seront à même de mieux saisir ce thème et des maux qui en découlent. Ainsi, seront-ils capables de les prévenir et de mieux les affronter en milieu scolaire. D'autre part, Ils auront aussi une meilleure relation avec leur camarade, leur établissement scolaire ainsi que leurs parents. En outre, ils auront une éventuelle prise en charge complète adéquate selon leur cas.
Dialectique Des Jeunes fait appel à toute générosité participative (sponsors, dons, volontariat, etc.) pour la réalisation des conférences et à l’accomplissement des prises en charges et vous remercie grandement déjà.




[1] Centre psychiatrique à Port-au-Prince
[2] Groupe de Réflexion et d’Action pour une Haïti Nouvelle
[3] http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/122688/Problematique-du-systeme-de-la-sante-mentale-en-Haiti

J'ai pleuré

J'ai pleuré
Chairs prêtes à partir en lambeaux sous les griffes impitoyables d’un soleil ardent, on s’empresse tous de rentrer chez soi. C’est la canicule! Tohu-bohu à la rue 10, une foule s’entasse à l’arrière d’un taptap. Cela fait plus d’une heure qu’on est là, on n’en peut plus.
En l’espace d’un cillement, la camionnette est remplie. Il va falloir s’en faire. On n’ira pas tous en même temps. J’arrive à me tailler malencontreusement une petite place presque à la queue du véhicule. Je somnole, je suis terrassé dans un embouteillage infernal. Quelque chose a cogné, m’a du coup extirpé de mon léger sommeil. C’est la destination d’un des passagers qui prend fin.
– Petit, fais-moi la monnaie! Ordonne l’homme.
Je pensais qu’il s’adressait à moi, arrive-t-il à me traiter ainsi? Non.
– Allez retrouver le chauffeur, dit une voix tremblante, quasi-inaudible, accablée du poids de la misère. Mes yeux sont rivés sur un véritable « petit », chétif aux cheveux crépus, visage blafard, l’air hagard, qui recherche vainement quelques piastres dans son petit pantalon troué. C’est le contrôleur (chargé de la recette), appelé à tort kochon kamyon ou bèf chenn (porc ou boeuf) : « Ale chofè » (Roulez!), ordonne t-il au chauffeur. Le vent semble l’emporter, ses yeux embués de larmes à cause des rayons du soleil. Mais tenace, il continue à vociférer : « Madeline-Madeline, ou prale? » (Vers Madeline. Où allez-vous?)
Il trouve un nouveau passager. « Avanse tanpri nan ban sa » (Faites un peu de place, je vous prie). Personne ne daigne le regarder. Une femme de grande corpulence rétorque avec véhémence : « Voye machin nan ale ti nèg, nan pwen plas » (Dites au chauffeur de s’en aller, plus d’espace pour un nouveau passager).
Le nouveau passager s’accroche à l’arrière (sèso) et ordonne au petit de cogner. Mon cœur commence à saigner, ma conscience se réveille de sa langueur. Je me questionne sur l’avenir de ces petits. Qui pense à eux? Où dorment-ils? J’ai l’impression d’entendre la faim frapper à la porte de son estomac. Sans un sou de plus, je me sens impuissant face à cette scène révoltante. Mon âme se noie dans un flot d’amertume, la vague de tous les maux enfouis dans mon subconscient bouillonne dans ma tête et s’échappe à grosses larmes. J’ai pleuré.
J’ai pleuré la misère de mon pays, le tableau noir d’un futur incertain. J’ai aussi pleuré pour cette femme enceinte mourant sous les yeux des médecins grévistes. J’ai pleuré pour le désespoir d’un amoureux suicidaire, pour les étudiants qui meurent sans pouvoir offrir un lendemain meilleur à leurs parents. J’ai pleuré pour les jeunes immergeant leurs inquiétudes dans l’alcool. Pour les finissants, les chômeurs, les enfants d’aujourd’hui. J’ai pleuré pour mes camarades et pour moi-même.
– Banm pran pou nou . (C’est l’heure de la recette), arrive à faire sortir le petit, difficilement, de sa bouche.
– Talè m pa peye w. (Je peux ne pas te payer), menace l’autre à l’air bredjenn (vagabond).
Sa petite main poussiéreuse se tend vers chacun pour faire la recette. Je lui donne les cinq gourdes et je descends. Je marche, mais mon esprit reste collé à la queue de la camionnette.
L’image de ce petit au maillot vert et au pantalon kaki troué restera gravée dans ma mémoire.
J’ai pleuré et je pleure encore mais je reste positif.

Djedly François JOSEPH

vendredi 12 août 2016

Message de Dialectique Des Jeunes aux jeunes de toutes les nations et à celle haïtienne particulièrement

Message de DIALECTIQUE DES JEUNES aux jeunes de toutes les nations et à celle haïtienne particulièrement à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse.






Cap-Haïtien, Haïti, le 12 août 2016


De :     Dialectique Des Jeunes













Aux :   Jeunes de toutes les nations et à celle haïtienne particulièrement











Occasion : Journée Internationale de la Jeunesse


Jeunesse, étincelle de lumière dispersée au fond de la caverne, force vive d’une nation !

Jeunesse de mon pays, regarde-toi dans un miroir, admire ta beauté et ton charme. Prends conscience de ta force et de ta compétence. Toi, qui aujourd’hui te laisses scinder par la dépravation, tu assistes au défilé des vices qu'on répand autour de toi la corruption, la malhonnêteté, l’impunité, la méchanceté, la médiocrité, l’effritement des valeurs, le barbarisme, et toi tu ne dis mot. Tu ne fais que condamner les générations antérieures en les accusant de ne point agir en modèle, tu ne fais que les culpabiliser. Forte et consciente  de cette réalité, tu as ta partition à exécuter.

 Jeunesse haïtienne, ne te décourage pas, ne te sous-estime pas, n’abandonne pas car, face à toutes ces situations, ta responsabilité est grande et le chemin à parcourir est à peine commencé. Oublie tes frustrations par le coût de la vie et même si ton avenir est hypothéqué par le hasard, saches que ce dernier ne sourit qu'aux gens préparés. Si tu continues à te lamenter, te laisse  guider par des idées chimères de vouloir jouir des efforts des générations de jeunes d’un autre pays, tu passes en dehors de grandes opportunités en gaspillant ton temps et ton énergie qui sont extrêmement précieux. Tu  dois  partir sur de nouvelles bases. Commence par te fixer des objectifs. Fais une introspection en partant du ″qui suis-je ?″, ″que puis-je faire pour changer ma situation ?″, ″comment contribuerai-je à l’amélioration des conditions de vie de mes compatriotes? ″ pour arriver au ″qu’ai-je à offrir au monde ?″ Toujours est-il qu’Haïti restera le pays le plus pauvre de l’Amérique si tu ne prends pas des engagements, si tu ne fais pas le serment dès aujourd’hui de mettre les mains à la pâte.

Jeunesse, rappelle-toi des défis que tu as à relever. Cesse d’être passive et silencieuse.

Aujourd’hui est pour toi un nouveau baptême. Revêts-toi de ta robe blanche, jeunesse porteuse d'espoir. Rappelle-toi que tu es l’avenir. Sois productive, efficace, et responsable. Engage-toi politiquement, économiquement, socialement pour le bien-être de la communauté et du monde entier.

En ce jour combien spécial, il est plus qu’urgent que la jeunesse haïtienne ait le courage d’incinérer dans le four de l’oubli tout ce qui entrave son futur. Qu’elle sorte enfin de l’agonie, affronte la peur et l’idée de croire que rien ne pourra changer. Il est temps que la jeunesse en général s’implique de manière active et déterminée par des actions concrètes et positives pour la construction du monde tant rêvé.


Dialectique Des Jeunes
Cap-Haïtien, Haïti, le 12 août 2016
Page facebook et skype (Dialectique Des Jeunes)
(509) 3772-2107 / 3898-7987 (Appels, SMS et Whatsapp)

vendredi 5 août 2016

Musée !

Musée
Qu'est-ce qu'un musée? A quoi sert-il? Est-il nécessaire de le visiter? Pourquoi? Et pourquoi les jeunes haïtiens n'ont pas la culture muséale?
D’après Wikipédia, le musée est un établissement public où sont conservées et exposées des collections d’objets qui présentent un intérêt artistique, historique, scientifique, technique dans un souci d’enseignement et de culture.
Selon l’UNESCO, c’est une institution permanente sans but lucratif, au service de la société et de son développement.
Pour ICOM (Conseil International des Musées), c’est une institution  qui sert la société et l’histoire. Il mène des recherches, interroge et communique avec les gens sur le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité. Il sert à des fins éducatives, de divertissement et de plaisir.
Des mots de la même famille de musée: muséifier, muséographie, muséologie, muséal.
Des synonymes de musée: collection, galerie, muséum, glyptothèque, pinacothèque.
Il existe différents types de musée, tels: musée de l’histoire, botanique, de l’art, des sciences, d’ethnologie, d’archéologie, d’anthropologie, numismatique, aérospatial, etc.
Les musées d'Hatti sont quasi-totalement ignorés par un très grand nombre du public. Une quantité réduite les fréquente volontairement sans obligation de recherche. Elle est tout simplement poussée par une curiosité intellectuelle, tandis que les musées sont tellement illustres, leurs utilités sont inestimables.
De même qu'une bibliothèque est un réservoir de culture et de savoir, une source de documentation et de recherche, le musée partage ces mêmes attributs puisqu'il forme et informe le public de par les œuvres qu'il expose, mais aussi l'une de ces principales fonctions qu'est la conservation de ses articles et de ses collections. Source de culture, de savoir et nourriture de l'intellect, c'est un lieu plus que nécessaire à fréquenter par les jeunes afin de meubler leurs horizons cognitifs. Il est aussi essentiel d'être un visiteur fréquent de musée qu'un rat de bibliothèque.
De même qu'une source jaillissante d'eau vive, un musée est comme une source à laquelle tout le monde peut venir puiser pour enrichir leur savoir. Egalement il peut servir comme référence pour un devoir, pour la rédaction d'un mémoire, d'une thèse pour les étudiants, les professeurs, les chercheurs, etc. C'est un outil crucial pour tous les intellectuels.
On ne saurait parler de musée sans parler d'histoire puisque celle-ci en est un élément incontournable. Voilà pourquoi on peut déduire qu'un musée est une école car, c'est une façon agréable d'étudier vivante, concrète et complémentaire des livres. Laquelle école qui peut nous faire revivre le passé et d'utiliser celui-ci pour nous aider à mieux comprendre certaines réalités de jadis et d'aujourd'hui.
Le verbe muséifier est de la même famille du mot musée. Quoiqu'on l'emploie généralement de façon péjorative, pourquoi ne pas utiliser ce verbe pour jouir de son aspect positif. C'est-à-dire, pourquoi ne pas muséifier certains lieux, de les rendre disponibles à visiter à la valeur d'un musée. Comme quelques quartiers; certaines villes, par exemple, Cap-Haïtien car, son architecture est extraordinaire quoiqu'elle perde quotidiennement son style et son visage d'antan. Il serait aussi appréciable de muséifier des maisons qui constituent un repère d'histoire comme celle d'Anténor Firmin à la rue 18 I, celle de Demesvar Délorme à la rue 13 et 14 K, celle de Paul Eugène Magloire à la rue 18-E. D'autres reliques de tout genre pourraient être considérées comme des objets muséaux. La caserne à la rue 21-O, le Cercle des Enrôlés à Carénage là où se loge pour l'instant la PNH, pourraient être retenus comme de véritables musées car ces lieux regorgent d'histoires et de souvenirs.

En substance, le musée est une débouchée à profit divers qu'Haïti peut exploiter. Alors il serait aussi très louable que le ministère de la culture se penche avec un fort dynamisme dans ce domaine. 

Pour écouter l’émission de radio réalisée sur ce même sujet, merci de cliquer ci-dessous.







Dialectique Des Jeunes
Cap-Haïtien, Haïti, le 22 septembre 2013
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samedi 23 juillet 2016

Message de DIALECTIQUE DES JEUNES aux jeunes du monde entier à l'occasion de leur journée

Message de DIALECTIQUE DES JEUNES aux jeunes du monde entier à l’occasion de leur journée



Cap-Haïtien, Haïti, le 23 juillet 2016


De :     Dialectique Des Jeunes



Aux :   Jeunes du monde entier








Occasion : Journée Mondiale de la Jeunesse


La Jeunesse est une étape importante dans la vie de tout homme puisqu’elle favorise l’épanouissement de l’être et l’équilibre de la société. C’est un moment où les jeunes se cherchent, s’affirment et se confirment par une démarche individuelle sous l’influence de son environnement et de son dynamisme. Cette phase de vie requiert ainsi une bonne orientation.
Les seniors possèdent de l'expérience, tandis que les jeunes détiennent le dynamisme et l’impétuosité. En effet, ceux-ci ne sont pas toujours utilisés à de meilleures fins. Les jeunes, étant l'essence même de leur génération, sont souvent les plus pessimistes. Ils en prétextent des manques ou l’absence de moyens. Mais ceux qui en trouvent et qui en réussissent avec si peu, sont-ils les plus chanceux ou du moins les plus déterminés? Bien sur que non. Ils se sont construits une vision. Il faut alors en avoir une, nourrie par la foi.
La vision détermine le degré de motivation et l’acuité du focus. Il n’y a pas de rêve sensé trop grand pour l’humain. Par conséquent, aucune détermination à le réaliser n’est non plus trop grande. Qu'il y a-t-il donc de mal à rêver grand ? Vos rêves seuls peuvent vous limiter ; vous seuls pouvez vous limiter.
De ce fait, jeunes, considérez le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Mettez en exercice vos potentialités, car autant qu’elle s’accroissent les faiblesses disparaissent et les défauts deviennent impuissants contre l’accomplissement de l’objectif visé sinon ils sont exploités en tant qu’atouts.

Jeunes, où que vous soyez, réveillez les génies qui sommeillent en vous. Allez à la découverte de vos talents, quel qu’ils soient car, ce qui compte vraiment c'est la réalisation de votre rêve. Chérissez-le donc et travaillez à le faire devenir une réalité. Pour cela, votre dynamisme en est un élément incontournable.


Bonne fête à vous tous les jeunes du monde entier.




P. S. : Pour regarder la vidéo, cliquez sur le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=LmxBRVIsTgQ



Dialectique Des Jeunes
Cap-Haïtien, Haïti, le 23 juillet 2016
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mercredi 13 juillet 2016

¡Educar, es un proceso de aprendizaje!

                                       ¡Educar, es un proceso de aprendizaje!

  A partir del famoso pensamiento de Jacques Danton que estipula en estos términos: Después del pan, la Educación es la primer necesidad de un pueblo., vamos a intentar retirar pistas de reflexiones que pueden ayudarnos a comprender el título aquí arriba. ¿En qué consiste el proceso de educar? ¿Cuáles son los grandes ejes? Toda una letanía de cuestiones, las unas más importantes que otro en el marco de esta investigación cuánto beneficioso para la formación de toda nuestra sociedad y los jóvenes en particular. Aprovechemos de la ocasión que nos es ofrecida para encender la linterna de nuestros lectores y lectoras matizando de manera sucinta y precisada la Educación de la Instrucción.
Educar: De existencias latinos Ex Ducere conducir fuera de”. Educar, es aprender a crecer, ser autónomo, a volar fuera del nido de sus propias alas.
Informar: De existencias latinos Instruerearmar en, disponer, equipar”. Es dar conocimientos, información, aumentar el conocimiento de alguien.
Al favor de las definiciones antedichas, eso nos lleva que diga que pueden ser educados y no informados, y vice versa. A nuestro sentido, educar, es concebir un plan de formación teniendo un objetivo y etapas que seguir.
Educar, es incluir la realidad para actuar eficazmente. Educar, es pasar de la sombra a la luz. Eso supone de hacer tomar conciencia de los límites, desarrollar un sentido crítico, inculcar algunos conocimientos y algunos valores. Es también transmitir una cultura e integrar las normas de la vida social, dar al niño los medios de adaptarse a la vida adulta conservando al mismo tiempo una distancia crítica. Por parte de los adultos, eso supone discernimiento, coherencia, de no seguir siendo preso del emocional, ser consciente del proyecto global que implica su misión.
Una serie de condiciones son favorables a un máximo aprovechamiento del acto educativo: saber ser a la escucha de sus niños, ser abierto al diálogo, instaurar un clima de confianza recíproco. El profesor no debe ser avaro de explicaciones, debe pegarse sin paro para recordar las normas, debe saber ser firme sin ser autoritario.
Sin embargo los padres no son los únicos protagonistas de la educación: el ambiente social tiene también una influencia y tenerse éste debe en cuenta. El vínculo social es fundador también de la construcción del individuo: familia, vecindad, otros adultos referentes….El efecto de grupo actúa sobre el adolescente y los padres así tienen que evolucionar con sus niños.
La educación plantea también el problema de la cohesión social: cuando los niños son elevados en una diferente cultura con modos de vida y valores diferentes, una adaptación a la sociedad francesa exige por su parte una serie de esfuerzos.
Es un trabajo de larga lezna. Eso requiere tiempo, y sin olvidar de la paciencia. En efecto, educar requiere absolutamente de la destreza, porque la manera de hacer tendrá indudablemente un impacto en el que aprenderá. Y en caso de la menor torpeza, el proceso se señalará en cualquier caso y quizá incluso hasta faltar el objetivo. Y llegado a tal consecuencia inesperada, es como crear una obra involuntaria el deformando.
Al profundizar de tal reflexión, comprendemos que enganchar de tal proceso, es correr también de gran riesgo. Este último que en numerosos casos puede ser previsible. En el sentido que, por una razón o para otra, existe aspectos que nosotros escapan parcial o completamente. Eso no quiere decir, que antes de mismo de iniciar el proceso que no se debería garantizar objetivamente de la instauración de algunos grandes puntos indispensables que pueden constituir la base del edificio educadora que se proyecta construir. De ahí, la importancia de mencionar el factor arriesga, y con todo respeto ustedes, si es favorables   que se sustituye a riesgo por la palabra esperanza.
En cualquier caso, el proceso de aprendizaje se abre al futuro, no se dice todo realmente en el presente. Es desde este punto de vista que consideramos que educar, es mejorar serlo, por no decir perfeccionarlo. Y grande nunca a empeorarlo.


Dialectique Des Jeunes
13 de Julio 2016, Haïti, Cap-Haïtien
dialectiquedesjeunes@gmail.com

 




La traduction vous sera soumise sous peu.